dimanche 10 janvier 2016

5 décembre au 3 janvier 2016 - Out of China (sans Robert Redford)

Après un séjour reposant dans un petit hôtel de la vieille ville de Lijiang, nous reprenons nos vélos, direction plein sud. Nous commençons par monter légèrement pour sortir de Lijiang, puis à notre grande surprise, la route ouvre sur une large vallée agricole encadrée de montagnes. Nous installons notre premier bivouac sous un abri servant à sécher les récoltes, aux abords de l'aéroport de Lijiang. Nous comprenons notre douleur lorsqu'arrive un avion de ligne qui atterrit là. Le ballet des avions qui atterissent et décollent durera toute la soirée et une bonne partie de la nuit. Les boules (quiès)...
La vallée s'ouvre à la sortie de Lijiang, le ciel se charge de lourds nuages qui nous apporteront une soirée plutôt humide...

Dans la série "Bivouacs Bucoliques de Chine"
Partie 3: L'aéroport de Lijiang 
Des joueurs du sport national, le billard-clope!

70 km de voie rapide, une journée sous la pluie battante, un rhume, 600m de montée, des montagnes creusées d'immenses carrières ou piquetées d'innombrables éoliennes, une longue descente tous freins lâchés, tels seront les ingrédients qui nous attendent ensuite, avant d'atteindre la plaine du Lac Erhai, au matin du troisième jour.
 



Les monts exposés au vent sont couverts d'éoliennes.
Notre plus beau spot de camping chinois!

Arrivés dans la plaine du Lac Erhai, des airs de riviera
Charmés, nous découvrons au bord du lac une ambiance vacancière de riviera. Nous traversons de nombreux petits villages de pêcheurs aux façades baignant dans l'eau. Les maisons de l'ethnie Bai sont magnifiques, ornées de fresques et de sculptures colorées. La température est douce, le menu fretin sèche au soleil sur des filets étendus en bord de route. Les feuilles orangées des arbres nous rappellent que nous sommes bien en automne, malgé la diversité et l'abondance des cultures en bordure de chemin. Accroupis, de nombreux paysans locaux travaillent la terre humide des marais organisés en carrés bien ordonnés. Sous un ciel bleu azur, le paysage est superbe. Il est dimanche, une horde de jeunes touristes chinois plus fringuants les uns que les autres se promènent en scooter électrique sur les berges du lac. Nous savourons cette balade au goût de vacances, jusqu'à rejoindre l'auberge de jeunesse d'Heimat, notre hôte warmshowers, dans la jolie vieille ville de Dali. Heimat, un jeune Chinois adepte de voyages à vélo, offre 3 nuits en dortoir aux cyclotouristes de passage à Dali. Nous dormons donc gratuitement dans ce lieu cosmopolite et très sympathique où règne une ambiance détendue et accueillante.
Porte principale d'un temple taoïste
Récolte des plantes aquatiques alimentaires
Un pêcheur en équilibre
La charrette à trois roues
La route surplombe les cultures immergées


C'est bel et bien l'automne...
Précision et ordre
Un travail minutieux
Morges au bord du lac Léman (?)



L'auberge d'Heimat, "Colors of Wind"

Ces 3 jours de pause nous permettent de nous retaper, goûter aux bons plats préparés au restaurant de l'auberge ainsi qu'au café du Yunnan, savourer le soleil sur une terrasse, prendre le temps de discuter avec d'autres voyageurs au long cours, mettre à jour le blog et définir quelle suite donner à notre itinéraire. Le soir de notre arrivée, nous sommes invités à partager des pâtisseries chinoises accompagnées d'une salade de fruit préparée par un client polonais de l'auberge. De belles rencontres et sympathiques discussions animent la soirée. Nous sommes heureux de retrouver un peu de contact avec des occidentaux, dans ce pays à la culture si différente de la nôtre. Le deuxième soir, une des filles du staff nous offre un délicieux verre de Mouton Cadet de Bordeaux. Nous n'en croyons pas nos yeux! Quel plaisir des papilles après des mois d'abstinence. Un coup de coeur cette auberge!

Dali et ses innombrables boutiques de souvenirs pour touristes nous rappelle le décor artificiel de la vieille ville de Lijiang. En flânant dans les rues, nous tombons sur un petit bar qui vend du "pain français". Son propriétaire, Frog, est un jeune homme originaire de l'est de la Chine qui a appris sur youtube à faire de bons cakes et biscuits. Les ingrédients sont scrupuleusement respectés, il y a suffisamment de beurre, de sel, de levure, etc. Chose tout à fait "inédite" en Chine. Il nous offre quelques cookies et des petits pains ronds à notre départ, nous souhaitant bon vent!
 



Le boulanger Frog derrière ses biscuits colorés
Il y a des lieux comme celui-là, qu'on a beaucoup de peine à quitter. C'est avec un élan de nostalgie que nous reprenons notre route en longeant le lac, direction la nouvelle ville de Dali. Un vent de générosité nous parcourt l'esprit. En silence, nous quittons la ville et reprenons notre itinérance, le sourire aux lèvres.

Il est bientôt 16h30, un peu tard pour s'attaquer à une grande portion de route. En recherchant à acheter à manger dans un village côtier, nous sommes invités spontanément au repas de célébration d'un mariage (?). Nous sommes accueillis les bras ouverts, on dresse une table rien que pour nous, on y dépose plus de dix plats différents, on nous sert de la gnôle et des bouteilles de limonade. D'autres personnes s'invitent à notre table, amusés par notre présence incongrue en ce lieu, et on se fait prendre en photo des dizaines de fois. La salle des fêtes doit bien compter 200 personnes. Lorsque nous semblons avoir assez mangé, nos hôtes remplissent des sachets avec toute la nourriture qui reste. Nous repartons les sacoches débordantes de restes et de bouteilles de Sprite. La nuit tombe, nous revenons un bout en arrière pour rejoindre les rives du lac et posons le camp dans un petit parc déserté.



Ambiance et générosité spontanée
Plus d'une dizaine de plats nous sont proposés


Notre bivouac dans un parc déserté

Arrivés à la nouvelle ville de Dali, où des baigneurs courageux bravent la fraîcheur de cette matinée, nous réussissons à nous perdre de vue en moins de deux. Ne voyant pas le deuxième arriver, le premier revient sur ses pas, attend le deuxième, qui a pris une autre route et ne revient pas. Gros flip, puis on se retrouve une demi-heure plus tard à l'autre extrémité de la ville. Par chance, nous avons eu la même logique: aller jusqu'au dernier croisement avant que la route ne quitte la ville. Et voilà, plus de peur que de mal...
 

Dali, une ville en pleine expansion


La route monte, un léger vent de face nous ralentit et le ciel se charge de lourds nuages. Tout cela ne nous motive guère. Mais il faut bien avancer... 3h plus tard, on arrive au col et un beau panneau nous réconforte: 17 km de descente! On se laisse glisser jusqu'à la prochaine petite ville. Un joli marché nous accueille, le choix de fruits est de plus en plus diversifié. On fait le plein de cacahuettes et de mandarines. Il ne manque plus que le biscôme et le feu de cheminée, pour cette deuxième semaine de l'Avent. On retourne à l'hôtel prendre des forces et manger nos restes de la fête, cuisinés à la flamme de notre réchaud. La douche est très agréablement chaude!
 

Au lendemain, nous roulons sur une grosse route plate pendant une bonne vingtaine de kilomètres jusqu'à Weishan, puis nous descendons sur toute sa longueur un beau vallon, réalisant une belle avance.
Weishan - 520km du Xishuangbanna
Splendeurs architecturales


C'est qui ces deux touristes à Weishan?



Un gentil réparateur de cycles chez qui nous dégottons nos sonnettes chinoises
 Arrivés à Nanjian à la tombée du jour, on se remplit l'estomac d'un bon bol de nouilles et on sort de la ville pour trouver un coin de terre où poser notre abri. La nuit est tombée, nous hésitons à bivouaquer dans le parc vert de la ville, sous les enseignes lumineuses des hôtels de luxe. Bof, on ne sent pas très à l'aise. Emma distingue au loin une pagode éclairée siégant sur la colline. Ça a l'air de monter bien raide le dernier bout, mais ça pourrait être sympa d'y passer la nuit, pourquoi pas! Après une "courte" ascension nocturne, nous arrivons sur un parking, au pied des escaliers montant au lieu de prière. Zut, non seulement le lieu désiré n'est pas accessible, mais en plus c'est plein de citadins qui y font une visite nocturne. En farfouillant le coin, on trouve à planter la tente sur un terrain vague un peu caché, sans redescendre de cette colline. Nous fermons la tente et montons les centaines de marches, pour visiter nous aussi, ce lieu bien mystique. Un peu plus loin se trouvent des formations géologiques semblables aux pyramides d'Euseigne, éclairées de manière très colorée.


Visite de la pagode de nuit
Joli panorama découvert à la sortie de la tente au matin
Des tombes bien mastoc


Marchandes de pommes de terre
S'ensuivent deux journées de montée sur des virages en épingle, nous savourons pleinement le changement de paysage jusqu'au Mékong (qui s'appelle le fleuve Lancang en chinois). Bananiers, cannes à sucre, thé, rizières, bougainvilliers et autres plantes inconnues bordent notre route. Cultures en terrasses, perspectives vertigineuses. Nous enchaînons les bivouacs, plus ou moins difficiles à dégotter. Au matin l'humidité laisse notre tente toute mouillée.
 


Trop bien la récompense!

Des perspectives vertigineuses

Wuliangshan cherry valley, une magnifique plantation de thé.
 L'occasion pour les jeunes Chinoises de se mettre en valeur

Jolis mollets!

Ayant approché d'un peu trop près les jambons, Jonas sentira le cochon fumé pendant deux jours.
Cela lui vaudra un chapelet de plaisanteries du plus bon goût de la part d'Emma, pour son plus grand plaisir :P






Ah les photos avec une telle luminosité, sans filtre polarisant ça ne rent pas la beauté de la réalité!

Invités à manger par le personnel d'un hôtel à Manwan
Sur la route, on se fait photographier à qui mieux mieux, que ce soit par les employés des hôtels où nous dormons, les petits commerçants des villages, les Chinois Han qui mangent dans les mêmes boui-bouis que nous... C'est parfois assez irritant, comme cette petite fille qui sur ordre de sa mère nous mitraille pendant un quart d'heure avec un téléphone portable...

Un soir, nous plantons la tente derrière un tas de gravats, juste en face d'un boui-boui/épicerie, après avoir obtenu l'accord des propriétaires. Nous passons une soirée bien festive autour de leur petit feu. Les villageois enjoués vont et viennent, s'amusent de notre présence dans ce petit village, nous charrient. Nous enchaînons les verres d'alcool tirant à plus de 40 degrés et essayons le calumet local. Si bien qu'à force on ne se voit plus les mains et on ne marche plus droit! Ça faisait bien longtemps qu'on ne s'était pas pris une cuite pareille. Nous rejoignons notre tente, de l'autre coté de la route principale. C'est à grand peine qu'on s'enfile dans nos sacs de couchage...

"Mais! Y a rien qui sort de ma bouche, marche pas ce truc?!"
(retour à l'adolescence)

Laissez le pro nous démontrer son art du tirage de bong!


Petit matin Dix heures: il est temps de remonter sur nos vélos! Nous cuvons notre alcool de la veille en roulant sur une grosse route à monstre trafic, atteignons à grand peine le col à 1'700m. On découvre nos premiers "camions à cochons", remplis de cages où s'entassent des dizaines de porcs, écrasés contre les barreaux. Laissant dans leur sillage des effluves immondes... Le soir, après s'être enfilés 70km, on est complètement raide, mais on pousse encore pour atteindre les Hot Springs de Xingfu. On voudrait se loger une nuit dans ce que nous imaginions être un hôtel aux sources thermales (Dalaopu Hot Spring Mountain Villa, ça sonne bien hein?). Super déçus, on comprend que l'endroit, petit hôtel miteux de bord de route, ne propose que des bains de pieds à l'eau de source vaguement tiède... On découvre le lendemain matin le vrai "Resort" thermal, qui ne fait pas plus envie que ça, avec ses déchets tout autour des bassins et ses Chinois qui se goinfrent dans le restaurant. Un serveur sort d'un petit bassin une dizaine de poissons qu'il tue à grands coups de bâton. Bref, on décide de ne pas s'attarder.

Les jours qui suivent, nous descendons la rivière Nanting avec un bon vent chaud de face, qui se lève dès midi et nous caresse le visage. Nous avons la chance de pouvoir camper une nuit sur une plage de sable au bord de la rivière, petit coin de paradis sous les bananiers et les cannes à sucre. La route est longue mais si belle, bordée de bougainvilliers chatoyants. Nous nous dirigeons en direction de la zone frontalière avec la Birmanie. Les visages changent, la couleur de peau devient de plus en plus mate et foncée, les gens portent parfois de lourds turbans, et certains hommes, le longyi birman. La langue, les habitudes culinaires, les lieux de culte, l'emploi du temps ne sont plus les mêmes. Nous découvrons une nouvelle éthnie minoritaire, les Wa, peuple des montagnes qui vit sur le fil de la frontière sino-birmane. En chemin, on a droit à deux check-point plutôt flippants, avec policiers armés jusqu'aux dents, contrôle minutieux de nos passeports, interrogatoire... On se demande si on va nous autoriser à continuer au bord de la frontière, mais nous obtenons un laisser-passer après qu'un flic a discuté par téléphone avec on ne sait qui.


Ca c'est du bivouac!


Les cultures de riz, de gingembre et de diverses plantes aquatiques



Les vaches se transforment en buffles
Le pont de la rivière Nanting - 1 yuan le passage



Nous atteignons la ville de Mengding, puis débute pour nous un itinéraire de montagne ponctué de montées et descentes harrassantes. Nous évoluons dans un décor de jungle mêlé à des monocultures de bananiers, hévéas (arbres à caoutchouc), mais. Nous nous sentons vraiment dans une contrée loin de tout, et Noel nous paraît un concept bien lointain...

Mengding, un air de Birmanie

Mengding




On se rapproche de la frontière birmane, les montagnes sont couvertes d'hévéas qui ont remplacé les cultures d'opium


Belle vue au lever du jour peu avant que le brouillard monte et nous inonde...



Cultures en terrasse
Dans la série "Bivouacs Bucoliques de Chine"
Partie 4: Le terrain de basket 


Des panoramas à couper le souffle (et les jambes...)


Le marché de Banhong
Et c'est reparti pour les travaux...




Quittant la petite ville de Mengjiaoxiang, nous descendons une superbe vallée reculée... Emma visite les peintures rupestres de Cangyuan, vieilles de plus de 3'000 ans, réalisées au pigment rouge sur de grandes parois rocheuses. Le liant utilisé est probablement du sang de bœuf.



Village typique de l'ethnie Wa

L'homme à la cigarette roulée répare son arbalète à l'aide de fibres végétales.




Un âtre pratique pour préparer le repas du soir

Les superbes bougainvilliers


Bon, on va mettre le casque hein?


Un matin pas comme les autres! C'est Noel?!

"24 décembre 2015, ce ne sont pas les boules de Noel qui colorent les arbres mais tant de fleurs colorées aux senteurs envoutantes. Pays de l'éternel printemps, le Yunnan. Il fait frais le matin avec son brouillard humide et mordant. Le lever du soleil vers 11h réchauffe l'athmosphère et au coeur de l'après-midi il fait une douceur des plus sereine. le soleil couché, l'humidité remonte sous des cieux étoilés pour une nuit agréablement fraiche. La nature nous raconte l'histoire des saisons multiples. Nous ne savons pas bien à quelle saison appartient cette région. Il y a des courges, des cerisiers en fleurs, le maïs est récolté ou en pousse, on trouve encore des fleurs de colza, des tournesols lumineux et des salades de toutes sortes..."
Extrait du Journal de Bord de Jonas


La dentelle au fond est formée par une forêt d'arbres bien particuliers. On croirait une montagne légèrement enneigée, non?
Exténués par ces dénivelés de fou, nous décidons une fois à Lancang de prendre un bus pour Jinghong, dans le XishuangbanNa. Nous passons 3 nuits dans une auberge de jeunesse, une grippe intestinale, un Nouvel-An naze, puis encore un bus pour Mengla, tout près de la frontière laotienne. 



Ambiance d'une ville chinoise


Préparation de notre dîner de Noel, bienvenue au service d'hygiène!
Les vanniers sont de vrais artistes
Belles cages à poules en bambou


Whaw trop beau!


Quelle belle arrivée, fin du marché de Lancang

Pas de neige pour les mois à venir!

Repas de la veille du Nouvel-An pas comme les autres!

Café-bricole


On partage notre chambre avec Bob l'Éponge et son pote l'Étoile de mer. Super romantique



Rouler au Xishuangbanna, à Jinghong
50km de route humide et boueuse, suite à la nuit pluvieuse et aux différentes routes en construction (encore)

De Mengla nous roulons jusqu'à Mohan, où nous traversons la frontière et passons au Laos.
Le passage en frontière est très aisé. Simple contrôle de nos identités et nous sortons de Chine. Nous payons 37 dollars pour notre visa laotien de 30 jours, et voilà! Aussi simple que ça.


Ces trois mois passés en Chine auront été d'une grande intensité, tant émotionnelle que physique. Nous avons été tour à tour émerveillés, choqués, émus, épuisés, subjugués, amusés, dégoûtés, impressionnés... D'innombrables sensations et découvertes chaque jour, un tel décalage culturel... Après tant de "remous", nous avons hâte de jouir du calme laotien... et des baguettes françaises croustillantes!


La Chine ne nous a pas plu sur les points suivants:

  • Beaucoup de routes sont en construction et peu praticables pour nos pauvres montures
  • Trafic très intense, klaxons stridents et incessants
  • Transports publiques pas adaptés pour le transport des vélos (soutes petites, train impossible)
  • Villes sans intérêt, sans charme, sans identité, patrimoine bâti inexistant (tours d'immeubles, ou reconstitution touristique)
  • Le moindre site d'intérêt est payant, même les chemins de randonnée (gorges du Saut du Tigre, montagne Cangshan à Dali, etc)!
  • Douche chaude pas assurée (oui, parfois on tient à notre petit confort)
  • Saison mal choisie (froid, un peu tard pour les plateaux tibétophones)
  • Pollution (sonore, visuelle, toxique (CO2, particules fines)), pas de sensibilisation au respect de l'environnement (déchets et décharges sauvages partout, suremballages, champs traités à tort et à travers aux pesticides)
  • Animaux maltraités (on va rentrer végétarien)
  • Chiens enchaînés ou en cage à vie, oiseaux en cage
  • Camping pas facile voire impossible
  • Toilettes le plus souvent dégueu
  • Impossible de laver nos habits à plus de 20 degrés, les machines lavent à l'eau froide.
  • Les gens (hommes et femmes!) qui crachent tout le temps, partout, en se râclant longuement la gorge
  • Carte Mastercard inutile, retraits possibles seulement dans 3 banques (ABC, Bank of China et Construction Bank)

Nous avons aimé la Chine pour:

  • les paysages grandioses, très contrastés, les gigantesques forêts secondaires
  • Des minorités ethniques accueillantes et généreuses (Ouigours, Tibétains, Hui, Yi, Wa, Bai)
  • Nourriture évolutive selon les régions
  • Toujours quelques chose à manger au bord de la route, toute la journée
  • Générosité, les Chinois nous offrent bouteilles d'eau, cigarettes, fruits, légumes, sur la route
  • Invitations spontanées et gratuites, partage du repas et de la couche.
  • Hôtels pas chers (40 à 100 yuans), prix négociable, parfois le lit est accompagné d'une couverture chauffante (trop bon)
  • Belle découverte des temples bouddhistes, tibétains, birmans
  • Couleurs vestimentaires et traditions colorées
  • Cultures et croyances multiculturelles et mélangées
  • Routes pas notées sur les cartes GPS, très belles et peu empruntées
  • Eau chaude pour le thermos disponible partout, gratuitement
  • Wifi partout
  • Le stop est possible et gratuit
  • Extension du visa facile et sans complication (1 mois)
  • Sensation d'être dans le pays le plus safe du monde
  • Ça nous a fait sourire:
    • Les calculettes parlantes style "dictée magique"
    • Les gens en pantoufles/pyjama dehors
    • Les messieurs arborant de superbes chapeaux roses
    • Les touristes chinois qui se selfient comme des malades
    • Les matelas toujours dans leur emballage plastifié dans les hôtels



    3 commentaires:

    1. Et voilà, 3 mois de Chine ! Hé bien, quelle aventure :) Merci pour votre blog, on est toujours content de suivre votre périple. A Lausanne, tout est blanc... alors profitez des couleurs pour nous ! Bonne suite au Laos, puis... ? Biz
      Emilie, Romain & Lucie

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    2. Nous sommes heureux que vous ayez pu tester aussi le bivouac basketball ! C'est pas mal hein ?!

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      1. Nous avons eu la version "cage aux porcs juste à côté" ... Un peu bruyant :P mais sinon pas mal oui

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